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Islam ! Une Voie de vérité !
20 juillet 2022

Maroc : Pèlerinage du pauvre, une histoire Juive !

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Le Maroc notre pays voisin, avec qui nous partageons l’Islam, vient pratiquement passé sous silence la fête musulmane de l’Aïd el Adha 2022, pour pouvoir la fêter contrairement à l’ensemble des pays Islamique que le lendemain. Cette affaire de report des festivités de l’Aid el Adha est un mauvais coup pour le monde Islamique. Mieux vaut en parler le plus possible car le Maroc est bel et bien devenu un cas unique.

S’agirait-il d’un acte politique d’un apprenti prophète du Makhzen, ou plus amplement d’un déni qui reste un refus pathologique de la réalité ?

Mais seule l’hypothèse du déni peut être confirmer par une véritable culture de la docilité et bien sur le diable se cache dans les détails, pour résumer le Makhzen, il s’agit bien d’une politique d'alliance, de plus en plus frénétique, dans la poursuite de deux objectifs: activer les braises de la guéguerre obsessionnelle contre l’Islam et amplifier le deal miroir de la poule aux œufs d’or avec le cancer sioniste, de cet «accord entre colons», comme qualifié.

Dans le phénomène du culte des saints, le pèlerinage à leurs sanctuaires et le recours à leur protection est largement répandus chez les Juifs du Maroc, il est utile d’en parler des sépultures des 1.200 tsadikims (tsaddiq: juste, saint) que comptent le Maroc, dont les tombes sont dispersées dans les cimetières juifs du royaume. Les saints juifs sont ordinairement dépeints comme des rabbins charismatiques qui se distinguent par leur érudition et leur piété mystique et qui possèdent une force spirituelle particulière dans le racisme, Ces activités sont désignées sous le terme de hilloula. Chaque individu ou la famille entière a son saint protecteur qu il vénère particulièrement. Il en est de même pour les habitants des localités ayant leur saint patron qui exerce son pouvoir et sa protection sur la région et que l’on nomme: «Moul El-Blad» ou saint du pays. On trouve ainsi à Casablanca, Rabbi Eliyahu, à Marrakech, Rabbi Hannaniah Ha- Cohen, à Fès, Rabbi Yehuda Ben- Attar.

Les adeptes juifs invoquent leur protecteur à tout moment et gratifient leurs enfants de son nom afin de s’assurer de sa bienveillance, tout en les guidant vers le droit chemin. La plupart des saints vénérés sont des rabbins du pays, appelés Rabbi, parfois des dirigeants de la communauté ou des juges au tribunal rabbinique remarqués pour leur érudition, leur vie exemplaire de juif. Bon nombre d’entre eux étaient des rabbins quêteurs venus de Palestine. Le rite essentiel du culte des saints est un pèlerinage qui, suivant l’importance de la tombe vénérée, groupe les habitants d un quartier, les membres d une tribu ou rassemble une foule de dévots venus de tous les coins du Maroc. L’essentiel du pèlerinage est un sacrifice accompli près du tombeau. Le rituel du pèlerinage et de la hilloula comporte la prière et le récit des Psaumes qui s’accompagnent de repas copieux, d abondantes beuveries de mahia et de vin, de danses et de grands feux de joie, de manifestations folkloriques et populaires, c'est-à-dire un vaste espace où se mêlent, dans les pratiques et les rites, l’animisme, la magie, la superstition, des pratiques d’incantation et d’exorcisme.

Plusieurs dizaines d’entre eux font l’objet d’un pèlerinage, ces saints sont réputés pour avoir réalisé des miracles de leur vivant : des femmes stériles sont tombées enceintes, des malades ont été guéris, des objets retrouvés et des fortunes faites. En général, les saints se distinguent selon leurs pouvoirs, ils accomplissent des fonctions multiples, et jouissent des pouvoirs temporels et symboliques, leurs permettant d’influencer la vie quotidienne des fidèles. En contrepartie de leur bénédiction et leur protection, ces pèlerins leur apportent des dons et des sacrifices.   

Les rituels de pèlerinages appelés Hilloula chez les juifs montrent également divers points d’affluences sur le voisinage  musulman marocain non seulement les rituels étaient identiques, mais il y avait aussi des pèlerinages communs qui constituent, un moment de spiritualité partagée une société d’une autre, où de semblable rites se retrouvent dans le langage, le comportement et les croyances superstitieuses communes.

Voilà pour les musulmans marocains, un mythe fondateur d’une croyance de dévotion folklorique qui a donné naissance à un pèlerinage annuel et qui emmène, pendant quarante jours, les fidèles, bien que n’ayant aucune notoriété Islamique, dans la société marocaine, il a beaucoup de valeur pour ceux qui n'ont pas les moyens de se rendre à la Mecque, selon un adaptage bien conforter?

Ce phénomène culturel porte clairement les spécifiques du maraboutisme, une pratique parmi les plus répandues au Maroc, inspiré du soufisme, le mussemest une sorte de pèlerinage  C'est le Hajj el-maskine, le pèlerinage du pauvre qui déplace quand même plusieurs milliers de personnes pour des rencontres spirituelles et fétiches folklorique de différentes régions du Maroc. Actes de sorcellerie, sacrifices d’animaux, danseurs en transe: le spectacle est parfois des plus surprenants. Soufisme contre extrémisme. Un taureau, des coqs noirs et de boucs sont sacrifiés durant le mussem« afin de permettre aux génies de boire (leur) sang. C’est une manière d’apaiser les esprits,

Le soir, des fidèles convergent en nombre pour une séance de méditation. Après des heures de chants. Avec le temps, nombre de pèlerins ont aussi pris pour habitude de consulter des voyantes qui, en échange de quelques pièces, sont censées aider à trouver l’amour ou briser un sort. Les esprits revêtent une grande importance au Maroc, et pas seulement dans les milieux pauvres et peu éduqués, où 86% de la population dit croire aux esprits. Une version mystique de l’islam apparue au VIIIe siècle et fortement imprégnée de rites et incantations, le soufisme connaît un renouveau dans le royaume, Le souverain a lui-même donné le signal d’une plus grande ouverture aux confréries Au dernier jour du mussem, des milliers de fidèles ont ainsi participé à la procession et au sacrifice du taureau offert, comme chaque année, par le souverain ainsi la religion étant devenue un enjeu de pouvoir, par une mise en avant d’une orthodoxie soufie.

Le dernier en date, celui du Pèlerinage du Mausolée Moulay Idriss dit «al-Dakhil» ou «premier arrivant» au Maroc. Les sources sont avares en renseignements sur les débuts de Moulay Idriss, tout ce que l’on sait à propos de l’ancêtre de cette dynastie, un probable descendant Ahl el Beit, il est dit prince arabe en conflit avec les Abbassides de Bagdad, afin d’empêcher le massacre de sa famille, il se réfugie auprès de la tribu berbère des Awerba, D'après l'historien Ibn Khaldoun, les Awerba seraient originaires des Aurès. Leur migration et leur implantation vers Volubilis, seraient liées à une affinité avec leur culture romaine. En 788, les Awerba convertis désormais à l’Islam, ils sont les premiers à reconnaître comme imam Idriss et fonde les prémices de l’état marocain. En 791, Certaines sources prétendent qu’il mourut peu après son arrivée (03ans) en laissant sa femme Kenza,  une Berbère enceinte. plus tard, Idriss II, vient au monde. Il accède au trône à l’âge de 11 ans, soutenu par Rachid, le fidèle serviteur de son père, et les Awerba. Avec la disparition des Idrissides, le rôle fondamental des Awerba s’achève, ainsi la déchéance d’une dynastie emporte celle de la tribu qui l’a portée au pouvoir

Des pieux disciples construisirent une Kouba entre les deux rochers dédié à l’Imam Idriss, et depuis la montagne devient  sacrée avec d’innombrables marabouts se groupant autour du sanctuaire et la sainteté de la montagne s’est accrue et répandue, cette puissance religieuse qui attire  quelques tribus berbères avec leurs pensées agricoles, pour sauvegarder la terre et l’agriculture. Chaque année au printemps de nombreux fidèles viennent de tout le pays rendre hommage au fondateur de la première dynastie islamique du Maroc et des milliers de tentes fleurissent sur les collines environnantes. En marge des nombreux sacrifices, offrandes et prières, se déroulent les réjouissances habituelles, dont des groupes folkloriques et des fantasias.

Selon un hadîth, il n’existe que trois mosquées de pèlerinage en islam sunnite : La Mecque, Médine et Jérusalem. Les tombeaux des saints (qui deviennent souvent des zâwiya) démultiplient les lieux sacrés en passant outre à la liste canonique et en diffusant la baraka auprès des croyants. Trop souvent inaccessible pour le commun des fidèles, le pèlerinage canonique à La Mecque s’est vu remplacé dans la pratique par plusieurs pèlerinages secondaires auprès des tombeaux des saints, bien que dans l’esprit des participants et des pèlerins, le mussem ne se substitue pas au Hadj

Dans la société et la culture marocaine le phénomène religieux des cultes de saints sont beaucoup plus que cela et manifestent une pratique collective d’un événement complexe, de l’urbain et du rural, du politique et du religieux. Il est significatif de noter que seul huit Pèlerinages sont particulièrement soutenus par l’État dans le cadre de plans de développement touristique  comme des événements caractéristiques de la vie religieuse Marocaine. Il s’agit du :

          -Mussem des roses (près de Ouarzazate, dans le sud du pays),

          -Mussem des Touaregs (à Tan Tan aux portes du Sahara),

          -Mussem des fiançailles des Aït Haddidou (dans l’Atlas),

          -Mussem des fiançailles d’Imilchil (dans le haut Atlas),

          -Mussem de Moulay ‘Abdallah Amrar (à Tit, site balnéaire sur l’océan Atlantique),

          -Mussem de Moulay ‘Abdallah (à Jadida sur la côte atlantique) et d

          -Mussem de Moulay Idriss Al-Azhar à Fès

          -Mussem de Moulay Idriss Zerhoun (pour cette année, ce Mussem avait retardé les Fêtes de l’Aid El Adha).

Je pense que les effets spectaculaires présents lors de certains mussem tels que celui de Moulay Idriss Zerhoun ne reflètent pas, pour le citoyen marocain ordinaire, l’image du Maroc authentique, malgré le fait que les pratiques rituelles liées au mysticisme sont la réalité d’un grand nombre de Marocains. La gestion de ce type de mussem par le Makhzen dévoile un phénomène de honte de l’intimité, les autorités ne semblent pas avoir grand intérêt à présenter ces rituels extatiques, qui dévoilent l’image d’un peuple primitif et folklorique qui devient fausse, c’est-à-dire incompatibles avec l’image que le citoyen est en mesure de maintenir en public.

Limiter ou interdire ces manifestations apparaît comme impossible, car trop de personnes sont engagées dans ces pratiques. Mais les autorités du Royaume sont appelées à maîtriser ces formes religieuses et d’avoir une prise par ses interventions dans le déroulement des festivités.

La forte présence policière sur les lieux amène de nombreux fidèles inquiets à en déduire que le mussem et le pèlerinage des saints, sont soupçonnés de favoriser la débauche et les mauvaises rencontres, et surtout sont volontairement maintenus par l’État pour dominer la population. Voici, à ce propos, les avis de nombreux citoyens marocains, qui estiment à juste titre et reprochent à toutes ces festivités du culte des saints, qu’ils éclipsent en ces jours la rationalité de l’Islam. Pour d’autres citoyens, c’est la résurgence du passé qui laisse tous ces gens dans l’ignorance absolue.

 À l’heure actuelle tout le monde regarde vers l’avenir, et nous on regarde toujours vers l’arrière. Disent –ils !

Certains courants au Maroc trouvent un grand intérêt à ce qu’une partie de Marocains puissent “se corrompre” dans le passé, ils les aident même avec leurs encouragements et leurs préparatifs. Dans tous ces Mussem, toutes sortes de débauches sont pratiquées et célébrées, avec toutes les contributions des responsables politiques. Malgré tout, ces festivités sont la source de beaucoup de crimes et délits.

Pour conclure, un question sempiternelle et lancinante : «Pourquoi les morts des cimetières Palestiniens centenaires  ne sont pas en paix dans leurs tombes et les juifs  ne montrent aucun respect pour le caractère sacré du défunt, dont les tombes sont détruit à grand coups de Bulldozer. ». 

En effet depuis des décennies les autorités israéliennes profanent des cimetières musulmans, procédant à des exhumations, des travaux d’excavation qui mettent au jour des os et développant des projets de construction sur les emplacements des tombes. 

Donc cet intérêt pour l’histoire juive du Maroc ne résout pas tout, juste une histoire d’instrumentalisation cynique de la sainteté juive, mais on ne le dit pas,  bien sur les juifs ont toutes les vertus. Ces effets de mode juive sont favorisés et amplifiés également par un très puissant hobby qui découvre de nouveaux et très profitables créneaux sur le terrain Marocain, une sorte de totalitarisme mercantile juif, la force des propagandes politiques subreptices, religieuses et de mœurs israéliennes, ne sont faites que suite à une honteuse lâcheté et une lamentable impuissance à affirmer les valeurs traditionnelles Islamiques du Maroc ancestral et le choix du marocain lambda.

En réalité il est grand temps à ce que les musulmans Marocains devraient se passer de leurs Juifs, n’y a-t-il pas au Maroc de problème bien plus grave ?  

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