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Islam ! Une Voie de vérité !
12 avril 2018

L’islam prêche l’Amour !!!!!!

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La sexualité étant vue comme un « don de Dieu », et une bénédiction, tout musulman croyant se doit d’exceller dans ce domaine ou tout au moins lui porter un attachement singulier.

Le Qur’an dit, en usant d’une métaphore : « Allez à votre champ et labourez-le », et, dans un autre verset : « La cohabitation [sexuelle] avec vos femmes vous est permise durant la nuit du jeûne : elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles » (Qur’an, 2.187).

Plus de cent versets reviennent sur le sujet : nudité, célibat, sexualité, complémentarité charnelle entre homme et femme, polygamie, adultère, divorce à l’amiable, répudiation, jalousie des co-épouses, continence et chasteté, débauche, désirs inavoués, froideur sexuelle, flagellation du couple adultère, fornication, homosexualité, terdits sexuels, prostitution, luxure. L’approche nataliste de la société musulmane a prévalu sur toutes les tentatives de contrôle ou d’interdits liés à la consommation charnelle.

Ce sont les théologiens eux-mêmes qui revendiquent non seulement ce droit, mais cette obligation. Le bon musulman est celui qui satisfait pleinement son épouse, ce qui sonne parfois comme un anachronisme avec l’islam corseté de certains imams actuels.

Le penseur  Al-Ghazzali (1058-1111), auteur prolifique et théologien respecté, le dit sans tourner autour du pot. Il commence par rappeler que le Qur’an a interdit le célibat, que le mariage est recommandé non pas simplement pour des raisons sociales, mais aussi pour satisfaire l’une des conditions qui le légitiment et qui le valident, la consommation charnelle.

Il rappelle qu’un hadith stipule qu’une prière d’un homme marié a la valeur de soixante-dix prières d’un homme qui, toutes choses égales par ailleurs, ne veut pas se marier. Enfin, il évoque très librement la masturbation et les préliminaires qu’il faut engager avant de s’adonner à l’amour proprement dit.

Pour mieux se faire comprendre, l’auteur n’hésite pas à trouver des correspondances célestes aux plaisirs que fournit la chair ici-bas :

«Vois, écrit-il, comment une seule passion, la passion charnelle, commande deux existences, une extérieure et une intérieure : la première est la vie de l’homme, qui se continue par sa lignée, elle est un aspect de la pérennité de la Création ; la seconde, c’est la vie dans l’au-delà. Donc, cette volupté charnelle, si réduite du fait qu’elle est éphémère, est pourtant un motif puissant pour pousser l’homme à atteindre la volupté complète… »

Peu auparavant, Ibn Hazm (994-1063), un grand juriste de l’Espagne musulmane, a rédigé une sorte de traité de l’amour, appelé Le Collier de la colombe, dans lequel il fait montre d’une grande finesse psychologique lorsqu’il évoque les plaisirs des amants et leurs intrigues.

Avant Ibn Hazm, un autre juriste, de Bagdad celui-là, Ibn Dawûd (mort vers 907) a tout simplement codifié ce que nous appellerons plus tard l’amour courtois. Dans son traité, Le Livre de la fleur, il met en place les règles de chevalerie amoureuse et ceux de l’amour courtois tel que les Arabes Bédouins l’auraient connu bien avant l’introduction de l’islam dans leurs communautés.

Mais le dernier mot revient à Stendhal, dans un livre   intitulé De l’amour, publié en 1822, dans lequel il dissèque le sentiment amoureux. Il y dit :

«C’est sous la tente noirâtre de l’Arabe Bédouin qu’il faut chercher le modèle et la patrie du véritable amour. »

 

 

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Commentaires
W
Cher Kader, j'ai lu attentivement votre explication. Tout d'abord je ne doute pas une seconde de vos intentions humanistes. Je peux comprendre l'analyse que vous faites de l'homosexualité même si je ne la partage pas, mais vous avez déjà la sagesse de reconnaître que ce n'est pas un choix. Tout comme l'islam ! La plupart des musulmans ne l'ont pas choisi, ils ont été endoctrinés dès l'enfance. Voici pourquoi, en tant qu'athées, nous devons considérer les musulmans (et les religieux en général) avec bienveillance et fraternité, car même si leur croyance parait critiquable, nous savons qu'ils ne sont pas responsables de tous les déterminismes qui les y ont conduit. Personnellement, je ne verrai aucune difficulté à partager ma vie avec une religieuse. Mais souvent, sa doctrine le lui interdit. On le voit bien, ce sont vos dieux qui posent problème, ce sont eux qui n'aiment pas l'amour. <br /> <br /> En fait, le titre de votre article est trompeur. Il devrait être "l'islam prêche l'amour, dans le cadre du mariage religieux entre un homme et une femme". Cela aurait le mérite d'être cohérent. Car à vous lire, c'est bien cela qui ressort de votre explication. N'est ce pas? L'islam prône un certain type d'amour, celui qui se développe dans le cadre très normé du mariage, et dans le respect du dogme. Il n'encourage pas l'amour, en tant que sentiment inconditionnel qui se développe entre les êtres humains. <br /> <br /> <br /> <br /> Et j'en viens à la 2ème partie de votre réponse qui est d'ailleurs la principale raison de mon athéisme. La femme musulmane qui aime un athée, doit selon vous être punie. Elle commet un acte grave lui doit légitimement être sanctionné. Avez vous vraiment réfléchi aux conséquences, mais<br /> <br /> aussi à la cohérence de cette règle? Etes vous capable de m'expliquer, sans citer le coran mais avec vos mots, la raison d'être de tout cela? Quel crime cette femme aurait-elle donc commis? Dans un éclairage athée, tout prend du sens : il semble que les religions ont été crées par les hommes pour diviser afin de mieux régner. <br /> <br /> <br /> <br /> En tant qu'humaniste, je ne peux vous imaginer indifférent aux conséquences désastreuses que cette idéologie peut avoir sur la vie de milliers d'êtres humains. Combien de cœurs brisés? De vies détruites? Combien d'enfants reniés par leurs familles? <br /> <br /> Il est facile, cher Kader, d'adopter votre posture quand on se croit être "du bon coté ". Je vous demande juste de vous interroger sur cette question : pouvez vous me citer une qualité, une seule, dont seul un musulman pourrait se prévaloir sur les autres? Une qualité qu'aucun athée, de par son athéisme, ne pourrait avoir? Il n'y en a aucune. A ce moment là, qu'allez vous évoquer pour justifier l'endogamie religieuse? Vous me direz qu'une musulmane doit partager sa vie avec une personne qui reconnait l'existence d'allah et de son prophète. Mais je vous repose la question différemment... de quelle capacité, de quelle qualité un musulman fait il preuve, pour arriver à cette conclusion? Une qualité si précieuse qui le rendrait si unique, si différent parmi tous les autres hommes? Aucune. Il s'agit d'un simple déterminisme social, dû à la naissance (exception faite d'une poignée de convertis) Il n'y a donc aucune justification valable de l'existence de l'endogamie religieuse. Je ne vais probablement pas vous convaincre aujourd'hui, mais je vous demande juste de réfléchir et de constater ceci : les religions, et donc l'islam, bâtissent des murs entre les êtres humains. <br /> <br /> <br /> <br /> Souvent, j'en arrive à cette conclusion, et je ressens une profonde tristesse. Car il y aura toujours des croyants dogmatiques, quoi qu'on dise. Mais heureusement, une bonne partie des musulmans que je connais savent adapter leur dogme à la vraie vie. Autour de moi, les couples "mixtes" musulmans/ athées se forment, jusque dans ma propre famille. Et devant les réticences de certains, l'amour reprend le dessus. L'amour finit par triompher du dogme. Mon cousin athée a épousé une musulmane, notre famille s'est enrichie de cette belle culture et leurs enfants sont merveilleux. Voilà la France à laquelle je crois : mixte, ouverte et multiculturelle. Quelle France voulez vous pour l'avenir? Une France avec 2 couloirs, séparés par un mur infranchissable? le "haram" et le "halal"? <br /> <br /> <br /> <br /> Voilà, j'espère vous avoir peut etre touché, en tout cas expliqué ma position, et pourquoi j'ai été choqué par votre titre. Je reste toujours dans l'optique d'en apprendre davantage sur l'islam, continuez votre blog ! bien cordialement
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W
Bonjour, je prends note de votre réponse, mais je constate que vous semblez très focalisé sur les différences entre le christianisme et l'islam. C'est intéressant mais ce n'était pas ma question. il y a des différences oui, mais globalement le cadre reste le même. Car vous ne me dites rien d'autre que ceci : l'islam prône l'amour certes, mais... dans le cadre du mariage seulement ! Sans Allah? un amour inconditionnel est possible, envers tous les êtres humains, hommes, femmes, religieux ou non. Avec Allah? l'amour est cadré et restreint, il n'est possible qu'avec une certaine catégorie de personnes, et doit se dérouler selon des règles définies. Connaissez vous des couples homosexuels, parmi vos amis? Ne trouvez vous pas qu'ils s'aiment d'un amour sincère? Dans ce cas, osez vous leur affirmer que l'islam, qui interdit ce type de relation, est une religion qui prône l'amour? Et lorsqu'un dogme religieux vient s'interposer entre 2 êtres humains qui s'aiment, une musulmane et un athée par exemple, pour leur expliquer que leur amour est impossible parce que cela déplaît à Allah....oseriez vous encore aller leur expliquer que l'islam est une religion qui prône l'amour?
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W
Bonjour, je suis tombé sur votre blog par hasard. Il est agréable a lire, cependant je suis très étonné par ce qui est affirmé. Vous dites que l'islam prône l'amour, j'ai lu l'article avec attention, finalement vous expliquez que l'islam prône le mariage et les relations sexuelles entre mari et femme. et rien d'autre. pas l'amour en tant que sentiment.
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