Joyeuses fêtes de Pâques à tous !
C’est quoi Pâques ?
Pâques fait partie de l'héritage des traditions et croyances juives, chrétiennes mais aussi païennes.
Pâques est une des principales fêtes chrétiennes d'aujourd'hui. Mais elle emprunte son nom à la fête juive, la Pâque, qui se déroule à la même période. Deux fêtes qui n'ont pourtant pas la même signification.
Dans la religion juive, Pâque est "la fête des fêtes". Elle commémore la fuite d'Egypte du peuple hébreu, soumis à l'esclavage à l'époque de Pharaon. D'après la Bible et le livre de l'Exode, le jour de Pâque, la Mer Rouge se serait ouverte pour laisser passer Moïse et les Hébreux, poursuivis par les troupes de Pharaon, leur permettant ainsi de rejoindre la Terre Promise, Pâque marque donc la naissance du peuple juif et se veut, plus largement, la fin de l’esclavage.
En hébreu, Pâque se dit d'ailleurs "Pessah" qui signifie passage.
Quant aux Pâques chrétiennes, elles célèbrent la résurrection de Jésus. Selon les évangiles, la mort et la résurrection du Christ ont lieu au moment de la Pâque juive, ce qui explique que la fête chrétienne emprunte le même nom. Pour les chrétiens, Pâques célèbre la résurrection de Jésus, trois jours après sa mort, et le "passage" vers la vie éternelle.
Mais Pâques, multiple, commémore aussi pour les croyants du christianisme les événements précédant la renaissance de Jésus (dernière Cène ou repas, Passion du Christ désignant son arrestation et sa mort). C'est une des fêtes les plus importantes de l'année, pour les orthodoxes, la plus importante qui s'échelonne sur toute la Semaine sainte.
Pâques est au coeur de la foi chrétienne.
Faire preuve de respect et de tolérance envers tout être humain n’est qu’une conséquence de la reconnaissance de la dignité humaine établie par Dieu tel est le message divin de l’Islam.
Dans son ouvrage «Les non musulmans dans la société musulmane», le cheikh Youssef al-Qaradawi dit que la tolérance religieuse et intellectuelle varie selon divers degrés :
–Le degré le plus bas consiste à laisser à celui qui ne partage pas ta foi ou ta pensée, jouir de sa liberté religieuse et sa liberté de conscience, sans le contraindre à adopter ni ta religion ni ta pensée en exerçant sur lui des pressions d’ordre physique ou psychologique. Par contre, tu ne lui permets pas de pratiquer les rites cultuels et ce qu’il considère comme étant impératif dans sa religion.
–Le degré intermédiaire consiste à accorder à autrui la liberté religieuse sans le contraindre à renoncer à une pratique qu’il considère obligatoire, ni à faire une chose qu’il considère illicite. Ainsi, si le juif croit qu’il est interdit de travailler le jour du «sabbat», il n’est pas permis de le charger d’un travail ce jour-là, car il ne pourra le faire sans avoir le sentiment de commettre un interdit. De même, si le chrétien considère obligatoire de se rendre à l’église le dimanche, il n’est pas permis de l’en empêcher ce jour-là.
–Le degré le plus haut consiste à ne pas imposer à autrui de restrictions dans ce qu’il considère permis dans sa religion, quand bien même ceci est considéré comme illicite dans ta religion. Telle fut l’attitude des musulmans vis-à-vis de ceux qui ne partagent pas leur religion, atteignant ainsi le plus haut degré du respect et de la tolérance.
Aujourd’hui sans trop bien comprendre ni Pâques, ni Pessa’h, les musulmans qui suivent profondément les préceptes du Qur’an portent un large esprit de respect et de tolérance vivement affirmé dans la religion musulmane qui démontre que :
Encore une fois Joyeuses fêtes de Pâques à tous