La résurrection de Jésus Christ !
La lecture des évangiles nous réserve pourtant bien des surprises. Ils nous montrent, un ressuscité discret, ambigu, que les disciples, de prime abord, ne reconnaissent même pas.
En Luc. 24,15 : « Jésus s’approcha, et fit route avec eux (les pèlerins d’Emmaüs). Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. »
En Luc. 24,31-32 Jésus, est reconnu par ses disciples, mais il disparaît aussitôt.
En Jean. 20,14-15 : « En disant cela, elle (Marie) se retourna, et elle vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus. » Elle pensait que c’était le jardinier.
Très surprenant est le passage de Mat. 28,16-17: « Les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. Quand ils le virent, ils l’adorèrent. Mais quelques-uns eurent des doutes. »
Cette contradiction paraît énorme. Comment peut-on adorer Jésus et avoir des doutes ?
Le christianisme repose sur un FAIT surnaturel, la résurrection de Jésus-Christ, dont plusieurs personnes disent avoir été témoins. D'abord Jésus-Christ n'est pas ressuscité publiquement, mais il est dit qu’il s’est montre à un nombre de 500 personnes sans pour autant que les autorités romaines et les chefs religieux juifs le sachent, aussi il y a lieu de reconnaître que la référence de Paul à l'apparence de Jésus à 500 personnes à la fois ne se trouve nulle part dans la tradition évangélique.
Donc si on comprend bien en résumé, là c'est l'essence même du christianisme qui le veut uniquement du FAIT de la résurrection décide de la singularité et de la valeur du christianisme